Les baobabs
Le baobab fait partie de la flore endémique de Madagascar. Cette espèced’arbre gigantesque se retrouve à chaque coin de la ville, marquant chaque coin de rue et servant de repère pour retrouver tel ou tel quartier.
Les palmiers
Dispersés dans la savane, sur les plateaux ou les plaines, entre les vallées et les montagnes, les palmiers offrent un paysage exotique à cette terre d’élection qu’est Mozangaye.
L’occupation de Mozangaye : historique
Terre d’élection effectivement, Mouzangaïe(comme l’écrivain des colonies Dumainel’appelle lorsqu’il recense, en 1792, les 6 000 familles indiennes établiesau XVIIIe siècle sur les lieux) l’est ! La cité aurait été créée vers le XIVe au XVe siècle par les navigateurs arabes métissés des Africains appelés Antalaotra.
Au XVIIIe siècle, les habitants appellent cette ville située au nord-ouest de Madagascar Massali. Y sont déposées les richesses provenant des régions côtières d’Afrique, à envoyer en Inde. C’est sans doute la raison pour laquelle cette cité-entrepôt s’est transformée en ville portuaire.
Une ville hospitalière
Une anecdote raconte qu’un roi qui avait un fils souffrant fit le tour de Madagascar pour chercher un remède, et, arrivé à la Cité des fleurs, il en trouva et dit : « Maha-janga ity tanàna ity », ce qui veut dire « cette ville guérit » d’où le nom courant de Mahajanga.
Ville hospitalière, la capitale du royaume Sakalava séduit aussi les étrangers. En 1830, les Américains en firent un comptoir de négoce. Les Indo-pakistanais se mettent à développer son économie.
De nos jours, Mahajanga est une station balnéaire, une terre d’évasion des habitants des hauts-plateaux quand l’hiver est rude, car la capitale du Boina fait chaud toute l’année.Les infrastructures comme les luxueux hôtels Majunga font leur apparition. Il y a aussi des lieux d’hébergement à prix abordables. Bref, les lieux de villégiature majungaises conviennent à tous les budgets.