Un petit roadtrip partant d’Antsirabe en direction de l’Ouest de Madagascar, suivant la route nationale 34 ne vous fera que du bien. Vous parcourrez facilement une route plane bitumée presque droite et sans chichis. Au bout d’un peu plus de 200 kilomètres, vous atteindrez Miandrivazo, la porte d’entrée de la région de Menabe.
Miandrivazo est donc une localité du centre-ouest de Madagascar. Elle est arrosée par la Tsiribihina. Sa principale caractéristique, c’est que dès l’aube, vous voyez de la fumée monter vers le ciel, preuve que la ville est vivante. On y élève des bovidés. On y cultive du tabac qu’on évacue par voie aérienne vers Belo-sur-Tsiribihina. La culture du coton fait également partie des activités des habitants.
Miandrivazo mérite vraiment un détour, parce qu’elle ne manque pas d’attrait. Les chutes de Mahajilo caractérisent le paysage. C’est un bon endroit pour les promenades. Il suffit d’organiser une excursion en allant un peu vers l’Est, à 4 km de la ville. Si vous vous faites accompagner par un guide, celui-ci vous racontera sûrement la signification historique de « Miandrivazo ».
Cela remonte au temps du roi Radama Ier. Quand le souverain revient de ses conquêtes du Sud-Ouest, il envoie un messager chercher une princesse à Malaimbandy. En méditant sur la colline située à proximité tout en attendant sa dévolue et son messager, des passants le saluent et l’interrogent sur son air anxieux. Sa réponse est : « Miandry vazo aho. » Cela se traduit tout simplement par : « j’attends une épouse ». En effet, cette épouse est la princesse Rasalimo. Le nom de la ville a été donc tiré de cette histoire.
De confortables hôtels vous attendent sur les lieux. Vous aurez intérêt à réserver sur Internet en période de vacances, car les touristes aiment prendre du bon temps dans un tel lieu tranquille, loin du brouhaha de la ville. Miandrivazo est vraiment un endroit calme. Au cours de votre séjour, vous vivrez certainement un parfait retour aux sources (primitives), car même l’électricité vous manquera de temps en temps, délestage tournant oblige. En bref, comme toute commune, Miandrivazo a quand même ses hauts et ses bas, il faut l’avouer.
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