Antsiranana ou Diego Suarez
Le développement d’Antsirananas’est fait en trois étapes. Il a donné lieu à la vieille ville et à la nouvelle ville.Tout comme son nom, Antomboko a connu divers changements au fil du temps.Ce mot Antakarana signifie « au lieu troué ». C’est une façon de décrire la baie naturelle de Diégo-Suarez qui s’étend sur 156 km de côtes.Cette baie est la plus large au monde après celle de Rio de Janeiro. Elle est encore constituée de quatre baies à savoir le Cul de Sac Gallois, la baie des Cailloux blancs, la baie du Tonnerre et la baie des Français.
Un peu d’histoire
Ce fut dans la Montagne des Français que les archéologues découvrirent les premiers vestiges de présence humaine datant du VIIe siècle. Cette colline donne une superbe vue sur la baie des Français et son pain de sucre.
La partie gauche de la baie des Français abrite la ville promontoire de Diego Suarez. À sa droite se trouve la presqu’île d’Orangea.Une étroite passe relie ce bout de terre, aussi appelé le Nez de Sable, à NosyVolana de traduction littérale « l’îlot de la lune ». Cette passe, ainsi que le front de mer, fit l’objet d’installations militaires. Orangea devint alors une base pour la flotte française de l’Océan Indien en 1898, pour devenir, en 1900, un territoire militaire sous le commandement du colonel Joseph Joffre. Du nom de cet officier fut tiré le nom de la ville située au pied de la montagne d’Ambre. Cette montagne est une aire protégée, une réserve naturelle incontournable, à visiter absolument. Joffreville, l’un des portails du parc national de la Montagne d’Ambre, se trouve à 32 km du port d’Antsirane.
Décidément, les Français ont participé grandement à l’histoire de cette cité découverte en 1500 par des explorateurs portugais, ce qui lui a valu son nom de Diégo-Suarez, car même le nom actuel « Antsirane » est l’appellation francisée d’Antsiranana qui signifie « au port ».
