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Disponibilité

ALEFA Croisières

Madirokely, Nosy Be 207 Madagascar
Non classé

Aperçu

ALEFA propose de véritables voyages en boutres malgaches et en grandes pirogues Sakalavas pour partir à la découverte de la côte Nord Ouest au Sud de Nosy Be. Aucune route dans cette vaste région où la mer représente la seule voie d’accès.
Les voyages d’ALEFA, c’est 4 à 6 heures par jour sur l’eau au ras de la côte, et un peu sous l’eau aussi pour se baigner et regarder en PMT les merveilles sous marines de tout ordre. C’est aussi 18 à 20 heures par jour à terre, sur des sites que les guides d’Alefa sont les seuls à fréquenter.
Des dizaines de lieux de bivouac exclusifs entre Majunga et Nosy Be. Plages désertes, anses sauvages, villages insoupçonnables, mangroves, forêts primaires, estuaires mystérieux, paysages grandioses… ALEFA va partout ou les autres ne vont pas.
Ce sont des voyages qui proposent de découvrir la faune et la flore spécifiques de cette région in visitée, mais aussi de découvrir la culture au quotidien des malgaches sakalavas qui y vivent.
Les camps sont montés en pleine brousse, au bord de plages désertes ou à côté de villages, et le couchage est de qualité sous tentes igloos tropicalisées.
Cuisine au feu de bois, poissons frais, crustacés, légumes bios et volailles saines sont au menu de tous les jours.
N’exigeant aucune prédisposition physique particulière, ces voyages proposent une immersion savoureuse dans une aventure douce, épicurienne, et complètement hors du temps.
ALEFA propose une approche unique en son genre, entre terre et mer, au plus près d’un très grand Madagascar qu’ils sont les seuls à faire visiter.

Langues Parlées: Anglais, Français, Italien

Les boutres :

Ce sont des bateaux solides et bon marcheurs, destinés au transport ; et leur faible tirant d’eau leur permet, comme les pirogues, de se faufiler partout. Le confort à bord d’un boutre est nettement supérieur à celui d’une pirogue, présence de tapis et de coussins de style arabe, usage de différents accessoires arabes rares, 5 à 6 hommes d’équipage au lieu de 3, la disposition en permanence d’un petit bateau annexe motorisé qui donne plus de liberté de visite encore qu’en pirogue ; c’est un peu moins « roots » quoi ! mais cela ne concerne que la partie maritime du voyage, soit 6 à 8 heures maximum par jour. A terre, la prestation demeure exactement la même, quelque soit le mode de transport.Longueur hors tout: 14,50 m

Largeur: 4,65 m

Tirant d’eau: 0,80 m

Matériau des voiles: coton

Surface de voiles: 115 M2

Poids: environ 20 tonnes

Capacité de charge: 20 tonnes

Moteur in board de 80 CV

les pirogues

Nos pirogues font entre 10 et 13 mètres, elles sont grandes, belles, marines et rapides. Elles rendent hommage à la culture ancestrale de cette région. Ce sont des multicoques fabuleux, très vifs à la voile, avec lesquels nous abordons la terre directement, sans l’intermédiaire d’une annexe. Elles collent au terrain de la mer comme un 4X4 colle à la terre.

NOS CIRCUITS A LA CARTE

Circuit 4 jours - Premières couleurs de broussse

JOUR 1 Madirokely (Nosy-Bé) / Anjiabé

Rendez-vous à 6h30 dans nos locaux au bord de la plage pour un petit déjeuner sympa.Nous embarquons à bord d’un boutre Sakalava ou d’une grande pirogue traditionnelle à voile (en fonction de votre choix ! ) pour partir à la découverte d’une région où la mer représente la seule voie d’accès.Nous quittons Nosy Bé pour la petite Île d’Ankazoberavina (2 h00 de traversée tranquille). Baignade, plongée apnée et découverte d’un monde sous-marin incroyablement riche et varié, gentil et coloré. Puis après une courte traversée, atterrissage à Anjiabé, longue plage de 3km bordée par une cocoteraie semi-abandonnée, un site aux marées basses extraordinaires. C’est là que nous bivouaquons. Après un apéro et un repas de fruits de la mer, sieste, baignade et pour ceux qui le désirent, ballade pédestre pour observer les nombreuses espèces d’oiseaux, pour la plupart endémiques à Madagascar. Couché de soleil, apéro, repas… Et bonne nuit !

JOUR 2 Anjiabé – Ambatofotsy

Lever de bonne heure et départ matinal pour 3 heures de traversée, longeant une côte splendide au relief varié et très boisé. Nous plongeons en apnée en cours de route sur un site tout à fait différent de la veille. Puis , à la voile ou au moteur, nous poursuivons notre voyage vers le village de Ambatofotsy. Ce village tout en longueur s’étire tranquillement le long d’une plage dorée. C’est un site important concernant les traditions royales Sakalava. Nous sommes en pleine brousse, et les habitants sont adorables. Le village est charmant, et les environs offrent un point de vue splendide. Nous nous promenons dans un univers où les roses et les verts soulignent avec beaucoup de grâce une immensité que nous devinons…bien au delà des yeux. Les lémuriens diurnes viennent souvent aux abords de ce village en fin d’après midi, et une autre espèce nocturne s’amuse parfois à voler le vin de palme qui coule des fleurs de cocotiers juste au dessus de nos têtes. Ce soir la douche est encore différente, et nous commençons à prendre notre place dans cet univers préservé hors du temps. Repas des fruits de notre pêche et apéro à la lumière des lampes tempêtes. Des grands yeux noirs s’allument dans la nuit, les chauves souris frugivores font claquer leurs ailes comme des capes fantastiques, et le ressac, le ressac…bonne nuit et bons rêves !

JOUR 3 Ambatofotsy – Ambariomena

Départ le matin pour environ 2hoo de traversée. Plongée en cours de route sur un site encore complètement différent, où le corail forme de grandes tables de dentelle. Puis au moteur ou à la voile (cela dépend du vent..et de l’envie) en route pour Ambariomena, lieu de notre nouveau bivouac. Changement de décor ; nous sommes dans une sorte de fjord malgache, tranquille comme un lac, bordé de petites plages de sable orangé et de petits villages où la tôle est absente. Ce bras de mer s’enfonce ensuite profondément dans un dédale de palétuviers pour finir en rivière aux pieds de monts couverts de forêt primaire. Nous campons aux abords d’un village et en fonction du niveau des marées, l’après midi nous remontons le bras de mer où nous nous promenons à pied dans ce lieu enchanteur qui protégea des marins perdus pendant des siècles .Si la marée le permet nous remontons l’immense réseau de palétuviers dans l’après midi ou nous nous baladons au coeur des vallons étranges , royaume des pandanus et autres bizarreries végétales. Dans la lumière du jour déclinant nous contemplons les lourdes goélettes et autres boutres gonflées par les derniers souffles de vent solaires qui viennent jeter l’encre dans le calme irréel de cette baie. Le soir, apéro, repas sous les étoiles et… Bonne nuit ! bercés par les sons du village au loin et ceux de la forêt toute proche.

JOUR 4 Ambariomena – Madirokely (Nosy Bé) via Marotony

Départ de bonne heure comme d’habitude pour une journée pleine de surprises. Nous plongeons en cours de route pour nous rafraîchir et attraper éventuellement de quoi faire une gourmandise. Nous en profitons pour voir ce que nous n’avions pas vu à l’aller. La baie qui abrite le beau village de Marotony ( » beaucoup d’arbres sacrés personnels » en langue Sakalava ) nous retiendra une heure ou deux en fonction de nos envies et de la marée…Nous mangerons au bord d’une île aux dessous magnifiques, histoire de graver un peu plus profondément dans nos mémoires ces merveilleuses couleurs sous marines. Vers 14 h00 nous enverrons les voiles pour parcourir les trente kilomètres qui nous séparent de Nosy Bé. Des heures savoureuses au milieu d’un paysage grandiose…le bruissement de l’eau contre le flotteur, le chant de l’étrave … entre ciel et mer, mi oiseau et mi bateau, poussés par les rayons dorés d’un soleil couchant toujours différent nous rejoindrons Nosy Bé vers 17h00.

6 jours entre Grande Terre et îles Radama

JOUR 1 Nosy Be vers Anjiabe

Rendez vous à 6h45 dans nos locaux au bord de la plage pour un petit déjeuner sympa. Nous quittons Nosy-be pour la petite île d’Ankazoberavina (1h45 de traversée tranquille). Baignade, plongée apnée et dé couverte du monde sous marin particulièrement riche, varié, gentil et coloré. Puis après une courte traversée, atterrissage à Anjiabe, longue plage de 3 Km bordée pare une cocoterais semi- abandonnée, un site aux marées basses extraordinaires. C’est là que nous bivouaquons. Après un apéro et un repas de fruits de la mer, sieste, baignade, farniente, mais également, pour ceux qui le désirent, ballade pédestre afin d’observer les nombreuse espèces d’oiseaux, pour la plupart endémiques concentrées dans cette cocoteraie clairsemée où la nature sauvage reprend progressivement ses droits. Familiarisation avec un milieu étonnant qui ne va pas cesser de changer au cours des jours suivants. Coucher du soleil, apéro, repas…Et bonne nuit !

JOUR 2 Anjiabe vers Ambatofotsy

Nous nous levons vers 6h00 pour profiter de petit déjeuner dans la douceur du matin. Vers 8h00 nous remontons l’ancre, et nous voilà repartis. Cette fois ci nous partons à la rencontre d’un « grand village » de brousse et de ses habitants. Mais nous n’ y serons que dans quelque heures. En attendant, et si le vent le permet, nous envoyons les voiles, puis nous plongeons ( en apnée uniquement) quelque part en cours de route sur un des nombreux site que nous choisissons en fonctions des circonstance( marée, vent, limpidité de l’eau, niveau de chacun,etc…). sur le site de plongée c’est également l’occasion de pourvoir à nos compléments alimentaire par tous les moyens. La chasse sous marine pour ceux qui le désirent, mais aussi la pêche à la palangrotte qui donne souvent l’occasion de manger de très bon « tapas ». Mais le temps passe, et le soleil est déjà haut. La brise thermique de « la renverse » commence à rider la surface de cette mer calme ;il faut partir. Voile ou moteur, c’est en fonction de l’esprit du groupe mais également en fonction de l’intensité et de la direction de cette brise qui sera notre compagnon ( allié ou non, mais jamais méchant), durant tout notre voyage. Nous arrivons à Ambatofotsy vers midi à 14h00 (vent fort…vent faible…moteur…). Installation du camp au bord de la longue plage au cœur du village. Nous profitons de l’ombre salutaire d’une sorte de carbet traditionnel ( maison en fibre végétale sans mur). Les Sakalavas de cette région forment un peuple extrêmement gentil et rieur. Ils ne connaissent que très peu le tourisme et restent très près de leurs traditions simples, souples, et vivent. Ils n’ont pas l’habitude des « Vazaha » en maillots de bain, aussi « tenue correcte »recommandée. Les lémuriens diurnes traversent souvent ce village en fin d’après midi et une autre espèce nocturne s’amuse souvent à voler le vin de palme qui coule des fleurs des cocotiers juste au dessus de nos têtes à la vallée. Madagascar prend de la dimension ….Nous nous promenons dans un univers où les roses et les verts soulignent poétiquement l’immensité paisible que nous devinons maintenant. La douche à encore changé de style, la couleur de soleil aussi ; Tranquillement, chacun commence à renter dans le voyage et la culture spécifique de cette région très peu connue. Repas, discussions et….douce nuit.

JOUR 3 Ambatofotsy vers l’île d’Ambariopotaka

Levés avec le soleil, comme d’habitude. Vers 8h00 nous embarquons pour découvris une île de l’archipel des Radama. La traversée est courte ( 1h00) et nous plongeons au bord de lagon sauvage de cette île haute et majestueuse. Comme le contenu de notre assiette dépendra de la réussite de notre chasse / pêche, nous y passons une bonne heure et demi. Encore une fois, les fonds coralliens (à 2 ou 3 mètres de profondeur seulement) sont différents, nouvelles structure coralliennes, autres couleur, autres espèces de poissons…Puis, en fonction des heures de la marée, nous nous faufilons à l’intérieur de ce jeune » lagon et nous jetons l’ancre au bord d’une superbe plage de sable blanche. Cocotiers, construction de boutre et de pirogues selon des rites séculaires. Nous entamons notre vingt et unième siècle, mais rien ne semble avoir chargé pour les quelques habitants de ce petit paradis. Tout le monde a pris sa place dans notre voyage, et chacun savoure à sa manière les heures qui passent. Les activités se partagent entre balade pédestre, baignade, plongée apnée et farniente. Première nuit dans les Radama, nos rêves blottis au creux du cœur, confiants, nous nous endormons.

JOUR 4 Nosy Ambaripotaka vers Nosy Antanomora

Nous embarquons vers 8h00 pour, à la voile ou à moteur, descendre un peu plus vers le sud. L’objectif est une autre île, Antanimora (cela signifie « l’endroit facile… ») que nous voyons au loin et que nous atteignons 1h30 plus tard. Plongée pour le plaisir et pour le repas au bord du récif de ce lagon encore différent de tout ce qu’on a vu. Puis en fonction de la marée, nous rentrons plus ou moins profondément à l’intérieur de ce lagon lumineux. Le camp est cette fois ci sous un grand amandier tropical au bord d’une immense plage de sable blanc. Le parfum est océanique, la plage est sauvage…le blanc et la lumière domine…de curieux petits oiseaux courent au ras de la marée…nous sommes sur l’île la plus avancée vers l’Afrique. La nature semble plus aride, et pourtant nous nous baignons dans une source d’eau limpide , sous l’œil attentif d’un martin chasseur ou d’un gobe mouche du paradis. A ce stade du voyage chacun fait ce qu’il lui plait, entre mer et balade vers le sommets ( 146 mètres…) ou autour de l’île. Nous retrouvons nos rituels du soir pour une nuit dont le contenu, comme souvent, dépendra de l’histoire de notre journée. Nous ne sommes plus tout a fait les mêmes qu’il y a quatre jours; l’âme de ce pays nous semble plus proche, mieux dessinée Bonne nuit ! et vivement demain !

JOUR 5 Nosy Antanimora vers Ambariomena

Après le petit déjeuner habituel et le chargement du boutre ou de la pirogue, nous partons pour environs trois heures de traversée et une heure de plongée ou pêche avant d’arriver en fin de matinée à Ambariomena. C’est une sorte de fiord malgache tranquille comme un lac, bordé de petites plage de sable orangé, dominé par une forêt abrupte elle-même sillonnée par des langue des grés rosé. Ce bras s’enfonce ensuite profondément dans un dédale de palétuviers pour finir en rivière aux pieds de monts couverts de forêt primaire. Nous installons cette fois notre camp remontons plus ou moins profondément un bras de mer…l’eau se fait de plus en plus mince au milieu de cet enchevêtrement de mangroves surréalistes…la vie, pourtant intense, se fait discrète…tout ou presque est nurseries ici…tout est étrange, fragile ! Nous rentrons dans la lumière rasante du crépuscule qui illumine des roses et des verts à n’en plus finir. Le soir et impression sur ce lieu qui regarde passer les boutres, les pirates et les aventuriers de tout bord depuis des siècles….sans rien en dire….Faites de beaux rêves !

JOUR 6 Ambariomena vers Antsoa puis vers Nosy Be

Départ le matin pour Nosy-be qui n’est plus qu’à 60 kilomètres, mais on va y aller en douceur. Nous rejoignons tout d’abord une petite île au bord d’un cap s’ouvrant sur l’immense baie de Nosy-be. Nous y jetons l’ancre et l’activité se partage entre la plongée et farniente, et « l’exploration » d’une petite plage de quelques mètres carrés. Nosy Antsoa, est la pure île de Robinson et il vaut mieux y passer quelques heures que quelques années ! Nous mangeons à bord puis, vers 14h00 nous envoyons nos lourdes voiles de coton. Le vent est bon (comme souvent à cette heure ci, gageons le !), et en fonction de sa force nous faisons tout le trajet à la voile ou seulement la fin. De toutes façons nous devons arriver vers le coucher du soleil, et c’est ce que nous ferons. Le paysage qui s’offre à nos yeux est splendide….et nous continuons ainsi….tranquillement notre histoire…jusqu’au coucher du soleil. Bon atterrissage !!

Circuit de 7 Jours avec Alefa à Madagascar

JOUR 1 Nosy Bé – Anjiabé

Nous embarquons à bord d’un boutre Sakalava ou d’une grande pirogue traditionnelle à voile (en fonction de votre choix ! ) pour partir à la découverte d’une région où la mer représente la seule voie d’accès. Rendez-vous à 6h45 dans nos locaux au bord de la plage pour un petit déjeuner sympa. Nous quittons Nosy Bé pour la petite Île d’Ankazoberavina (1h45 de traversée tranquille). Baignade, plongée apnée et découverte d’un monde sous-marin incroyablement riche et varié, gentil et coloré. Puis après une courte traversée, atterrissage à Anjiabé, longue plage de 3km bordée par une cocoteraie semi abandonnée, un site aux marées basses extraordinaires. C’est là que nous bivouaquons. Après un apéro et un repas de fruits de la mer, sieste, baignade et pour ceux qui le désirent, ballade pédestre pour observer les nombreuses espèces d’oiseaux, pour la plupart endémiques à Madagascar. Couché de soleil, apéro, repas… Et bonne nuit !

JOUR 2 Anjiabé – Antambao

Départ matinal pour deux à trois heures de traversée, longeant une côte splendide au relief varié et boisé. Nous plongeons en cours de route sur un site tout à fait différent de la veille. Puis, à la voile ou au moteur, nous poursuivons notre voyage vers Amtambao. Il s’agit d’un bras de mer apparemment inaccessible car barré à marrée basse par des bancs de sable. La poésie de l’endroit est indescriptible. Nous bivouaquons au bord d’une lagune sur un promontoire sableux planté d’arbustes et de cocotiers. La forêt typique de cette région est là, juste à coté. Derrière, en retrait, un marais où il est facile d’observer les hérons chevelus, pigeons verts, falculies mantelées, pintades sauvages, sarcelles et râles de Cuvier.

A partir du site, deux bras de mer serpentent entre les palétuviers vers l’immensité forestière et… les crocodiles. L’après-midi, baignade ou petite ballade aux alentours du village voisin. Le soir, apéro, repas et excellente soirée à la lumière des lampes tempêtes.

JOUR 3 Antambao

Lever free (pour une fois!) sauf pour ceux qui veulent observer la pintade mythrée dans ses déambulations matinales. la journée s’organise en fonction de l’esprit et de l’envie du groupe : Grande balade aux alentours, reconnaissance de rivière (en fonction des heures de marée), visite d’un autre village, plongée, pêche, farniente, etc…

JOUR 4 Antambao – Nosy Ambariopôtaka

Départ en fonction de la marée, plus ou moins tôt le matin, vers l’Île la plus au Nord de l’archipel des Radama. (1h30 de traversée). Nosy Ambariopôtaka culmine à 166 mètres d’altitude et compose un paysage nouveau. le sable blanchit et nous bivouaquons face à l’immensité océane du canal du Mozambique. Juste à côté, un petit hameau et une ou plusieurs coques de boutres en construction reposent sur un lit de pervenches roses et blanches. André, le charpentier Sakalava les construit selon des traditions séculaires. le tout est bordé par un lagon de rêve et un bout de forêt primaire sur son versant opposé. Plongée sous-marine, balade pédestre dans l’Île, farniente.

JOUR 5 Nosy Ambariopôtaka – Nosy Berafia

Après un lever bien matinal, nous nous rendons vers Nosy Berafia (45min), la plus grande Île de l’archipel des Radama (2500 ha). la moitié Sud est couverte de plantations plus ou moins abandonnées (café, poivre, ylang-ylang, piment), elles mêmes dominées par de grands arbres ombriers. Des chauves-souris énormes et frugivores par dizaines, des pigeons verts, des parfums enivrants, la maison coloniale du « commandeur » de cette ex-concession et un grand village. Tout pour nous plonger dans un charme exotique et colonial des années 20. Plongée sur un site encore différent et très riche. Visite d’une ancienne et petite distillerie de brousse. Découverte de cette Île étonnante à pied. Réassortiment de quelques unes de nos bases alimentaires.

JOUR 6 Nosy Berafia – Ambariomena

Nous quittons notre Île pour environ deux heures de traversée et nous plongeons en cours de route. Arrivée en fin de matinée à Ambariomena, sorte de fjord malgache tranquille comme un lac bordé de petites plages de sable orangé, dominé par une forêt abrupte sillonné par des langues de grès rosées. Ce bras s’enfonce ensuite profondément dans un dédale de palétuviers pour finir en rivière aux pieds de monts couverts de forêt primaire. Nous installons notre camp dans un petit village adorable et, en fonction des marées, l’après-midi, nous remontons le bras de mer en pirogue ou nous nous promenons à pied dans ce lieu où les verts et les roses chantent haut l’harmonie. le soir apéro, repas sous les étoiles et bonne nuit, bercés par les sons du village.

JOUR 7 Ambariomena en passant par Marotony vers Madirokely (Nosy Bé)

Départ de bonne heure comme d’habitude pour une journée pleine de surprises. Nous plongeons en cours de route pour nous rafraîchir et attraper éventuellement de quoi faire une gourmandise. Nous en profitons pour voir ce que nous n’avions pas vu à l’aller. La baie qui abrite le beau village de Marotony ( » beaucoup d’arbres sacrés personnels » en langue Sakalava ) nous retiendra une heure ou deux en fonction de nos envies et de la marée…Nous mangerons au bord d’une île aux dessous magnifiques, histoire de graver un peu plus profondément dans nos mémoires ces merveilleuses couleurs sous marines. Vers 14 h00 nous enverrons les voiles pour parcourir les trente kilomètres qui nous séparent de Nosy Bé. Des heures savoureuses au milieu d’un paysage grandiose…le bruissement de l’eau contre le flotteur, le chant de l’étrave … entre ciel et mer, mi oiseau et mi bateau, poussés par les rayons dorés d’un soleil couchant toujours différent nous rejoindrons Nosy Bé vers 17h00.

Circuit de 8 Jours entre Terre Sacrée et Mer Sakalava

Le principe

Embarquer à bord d’un bateau tout droit sorti d’un conte des milles et une nuits, et partir pour un voyage fabuleux à la découverte d’une région inaccessible par la terre (la seule route est à 40 kms à vol d’oiseau…. !). La mer est la seule voie d’accès à ce monde préservé, décalé, et tout à fait hors normes. Une côte mystérieuse, et époustouflante de beauté, qui bénéficie d’un climat à la douceur légendaire.

Nous vous proposons d’équilibrer ce voyage entre la découverte de l’aspect maritime de cette région méconnue, et la découverte de l’aspect plus terrestre, et encore plus mystérieux juste en retrait de la même région. Tout au long de ce voyage nous alternerons donc une journée maritime (6 à 8 heures à bord du boutre dont 1h00 à 1h30 de plongée apnée, et tout le reste du temps à terre) et une journée de trek (entre 4 et 6 heures de marche réparties sur toute une journée). Au total nous aurons 5 jours de découverte maritime-terrestre, et 3 jours résolument typés terrestre.

Dans tous les cas notre « philosophie du voyage » sera la même ; entre efforts physiques bien réels et contemplation, respirer sous plusieurs angles cette Grande Terre in visitée, la regarder, l’entendre, et ainsi, tranquillement, au fil des rencontres et des sensations, lui donner sa vrai forme. Nous regarderons bien au-delà de nos pieds et nous garderons tous nos sens en éveil. Pour accentuer cette incursion culturelle, nous pêcherons et chasserons notre poisson, et parfois nous achèterons aux villageois et aux pêcheurs de rencontre.

Nous serons opportunistes sur tous les sujets, et nous chercherons par tous les moyens à nous approcher au plus près de ce monde porteur de rêves. Tant sur terre qu’en mer, notre programme sera malléable, et nous nous adapterons aux imprévus, car il s’agit avant tout pour nous de réaliser un vrai voyage de découverte totalement hors des sentiers battus.

Nous cultiverons également un certain art de vivre qui visera à démystifier certains clichés de l’aventure. Nous tâcherons donc de bien manger en toutes circonstances, et nous cultiverons les tapis volants, coussins, théières, parfums d’épices, apéros suaves, douches variées, fruits, sourires et bonne humeur !

Itinéraire

L’idée est plutôt d’articuler le voyage en 8 jours pour lui donner une certaine dimension.

JOUR 1 ANKIFY vers ANJIABE

6h00 du matin, embarquement à bord du boutre. Nous prenons le petit déjeuner sur notre bateau pour profiter au mieux du calme matinal. Nous remontons l’ancre vers 6h45 pour environ trois heures trente de traversée avant de rejoindre notre premier site de plongée. C’est notre premier jour également, et trouver du poisson n’est pas encore une nécessité. C’est donc surtout pour le plaisir des yeux que nous plongeons en apnée au dessus de nos premiers coraux (plongée entre deux et cinq mètres de profondeur). Chacun prend sa place à sa façon, nous sommes vraiment partis, nous sommes en pleine brousse, et l’immense Grande Terre n’est plus un paysage lointain. Vers 11 h00, nous repartons vers le Sud pour rejoindre notre premier bivouac. Le vent thermique quotidien vient de se lever, et c’est à la voile (si le vent est dans le bon sens !) ou au moteur que nous rejoignons notre premier bivouac. Anjiabé est une longue plage de sable blanc bordée par une cocoteraie abandonnée. Un site aux marées basses extraordinaires où vivent plusieurs dizaines d’espèces d’oiseaux, pour la plus part endémiques (uniquement présents à Madagascar). Nous déjeunons à bord, au dessus d’un lagon damé de bleus et de verts . Débarquement vers 14h00, et, après une bonne douche à l’eau douce au puits du coin, petite balade pour découvrir un peu mieux ce qui nous entoure et ce qui nous attend demain : une montagne verdoyante de 700 m de haut là bas, de l’autre côté de la baie ! Apéro dans les lumières du couchant, repas, causeries, rêveries et bonne nuit à tous !

JOUR 2 ANJIABE vers la MONTAGNE DE ANDRANOMATAVINA puis AMPORAHA

(6h00 de marche au total) Petit déjeuner à 5h30, puis, vers 6h30 nous embarquons à bord de l’annexe pour traverser une baie très abritée de 2 kms de large. Nous débarquons 20mn plus tard sur la plage de Milorano, point de départ de notre marche du jour. L’objectif est de nous rendre sur cette très belle montagne appelée Andranomatavina (là où l’eau est abondante). Nous partons à la découverte d’une ravine sacrée particulièrement importante pour la religion Sakalava qui est de type shamanique .Protégée depuis la nuit des temps par de nombreux « fady » (tabous ), la forêt primaire y est remarquable. Après deux bonnes heures de marche, nous atteignons les pieds de cette montagne entourée de magie. Les blancs qui ont visité cet endroit hautement sacré se comptent sur les doigts des deux mains tout au plus. De gros rochers moussus, des arbres, et des sangsues…. Que du bonheur ! Ici, l’endémie végétale est très proche des 100%. Tout devient extraordinaire. Nous nous baladons tranquillement dans cet univers par facile mais splendide. Nous déjeunons au bord du torrent, et nous écoutons chacun à notre manière cette forêt absolument unique au monde. Vers 14h00 nous commençons notre marche de retour vers Milorano où notre bateau nous attend. Pendant notre balade les marins ont changé de lieu de bivouac, et c’est dans le village d’Amporaha , tout proche, que notre nouveau campement nous tend les bras. Après 5 minutes de traversée, environnés par les lumières du couchant, nous débarquons. Rencontres de village, douche, farniente, apéro et repas. On commence à mieux se connaître, chacun sent que le voyage vient de vraiment commencer. A demain !

JOUR 3 AMPORAHA vers AMBATOFOTSY

Lever 6h00, petit déjeuner, et embarquement pour une journée encore différente. Nous longeons une côte ourlée de plages et de massifs forestiers plus ou moins intacts. On distingue parfois un hameau, quelqu’un qui marche sur une plage immense, le paysage est élégant, gracieux même. Nous plongeons en cours de route dans un univers aquatique complètement différent de l’avant veille, puis vers 11h00, à la voile probablement, nous rejoignons toujours plus au sud, Ambatofotsy. Il s’agit d’un petit village qui a la particularité, outre son charme naturel, d’abriter la demeure royale ainsi qu’un « temple » à reliques. Attention, ici rien de spectaculaire, même si nous sommes au cœur du petit royaume Sakalava sur lequel règne le roi Mohamady qui doit son nom arabe à une vieille histoire de familles, de guerres, et de rois bien sûr ! Un territoire en forme de ruban étroit de soixante dix kilomètres sur vingt. Le rôle du roi concerne essentiellement les rapports entre les hommes et le sacré ou les petits litiges dans la vie quotidienne de ces gens honnêtes, doux, gentils, fins, timide, réservés, souvent, et spontanément débridés parfois sans aucune réserve. Nous débarquons à Ambatofotsy en début d’après midi, et nous installons notre camp au cœur de ce village calme et serein. La douche est encore différente, c’est celle du village….. Des enfants, les raphias, cette lumière tellement malgache, des rires, un chant bizarre d’oiseau invisible, le ressac de la mer en retrait, et cette immensité, partout. Le coucher du soleil n’est pas loin….Contemplation….décontraction…et le reste, comme d’habitude, ou presque.

JOUR 4 AMBATOFOTSY vers AMBARIOJEBY et retour

( 6h00 de marche au total ) Lever 5h30 , puis , après un bon petit déjeuner, nous partons vers Ambariojeby, grand village inaccessible par la route, mais représentant un bassin agricole majeur dans la région. Au début de notre marche nous contournons un vaste bassin de mangroves avant d’attaquer quelques collines découvrant un paysage prometteur. La région est semi montagneuse, entrecoupée de raphières (ensemble de palmiers raphias), de forêts arbustives, de petits hameaux, de champs et d’histoires. Nous sommes environnés de rouges et de verts, et nous marchons sur un sentier majeur utilisé depuis des siècles par la population locale. Nous croisons des gens, des pintades, des lémuriens, des zébus, des odeurs, des curiosités, et notre lecture en filigrane de cette vie Sakalava s’étoffe encore un peu plus. Nous arrivons en fin de matinée dans ce monde où on cultive sous de grands arbres à ombrage, du café, du poivre, de la vanille,des orangers, et nous nous baladons au milieu du riz, du manioc, de l’arachide, des bananes, et de la canne à sucre. Déjeuner aux abords du village, entourés de quelques enfants curieux : ils ne voient jamais d’étranger, et notre présence étonne tout le monde ici. Nous quittons ce calme champêtre vers 14h00, car nous avons quand même deux heures et demi de marche avant de retrouver nos cocotiers. On a la tête pleine, un peu fatiguée aussi. Mais l’apéro est le bienvenu avec son cortège de gourmandises. Les lémuriens nocturnes font beaucoup de bruits, mais cela ne nous étonne plus vraiment. On parle d’aujourd’hui, on parle de demain, on parle….bonne nuit à tous !

JOUR 5 AMBATOFOTSY vers NOSY BERAFIA :

Lever comme d’habitude, et vers 8h00 nous sommes à nouveau sur notre boutre qui ne demande qu’à aller de l’avant. Aujourd’hui nous allons vers la plus grande île de l’archipel des Radamas : Nosy Bérafia. Après deux heures de traversée nous plongeons aux abords de cette île juste à côté de notre point de bivouac du jour. Pêche, chasse sous marine, et baignade avant de rentrer dans le petit lagon de Maroentendry. Ce petit village est notre porte pour approcher cette vaste île au rouge bien malgache. Mais au delà de cette terre si caractéristique, Nosy Bérafia est une île vallonnée et semi boisée, tout en longueur, sans véritable hauteur ( 150 m maximum ). Depuis le début du siècle, des français, puis des indopakistanais ont dirigé de vastes projets agricoles sur cette terre très fertile. Les échecs économiques de Madagascar et sa mise à l’écart du commerce international ont fini par émousser ces belles entreprises de développement, et Bérafia est retournée à ce qu’elle était : une île très belle, et le foyer absolu de la religion Sakalava locale . Nous y débarquons en tout début d’après midi. Farniente, petites balades causeries et baignades nous occupent jusqu’au coucher du soleil avant de déguster le restant de notre pêche du jour. Bons rêves sous les étoiles, et bon réveil !…. comme disent les malgaches.

JOUR 6 MAROENTENDRY vers MAHABO et enfin le lieu dit « LE MAGAZIN »…:

(4h00 de marche au total ) Lever vers 5h00 pour profiter au mieux des températures douces du matin. Nous sommes au Nord de l’île et nous marchons vers le sud. Le quartz est à fleur de terre, parfois même des améthystes claires apparaissent .Des chauves souris frugivores par dizaines, même la journée, des petits cailles rondouillardes à quelques mètres devant nos pieds, des pigeons tout verts qui chantent bizarrement, et nos sempiternelles pintades qui s’envolent comme des faisans. Nous croisons la vie sous toutes ses formes avant d’arriver aux pied du village sacré Mahabo. C’est ici que sont enterrés tous les rois, les princes et les princesses de la ligné royale concernée. Très peu de blancs ont pu visiter cet endroit, aussi, nous aurons quelques consignes à respecter pour ne pas perturber ce lieu hautement sacré. Les manguiers sont centenaires, et certains vieillards le semblent aussi. Nous sommes au sommet de Bérafia, et la vue est imprenable….c’est splendide. Nous déjeunons au bord de la mer juste en dessous avant de rejoindre vers l’ouest le « Magazin » qui n’en est pas un bien entendu. Il faut entendre par là un vieux terme colonial désignant les hangars de stockage de matériel et autres produits agricoles. Une bonne heure de marche au milieu du parfum des ylang-ylang , poivriers et autre vanille plus ou moins abandonnés avant de surplomber la mer où notre boutre nous attend. Nous contemplons ce paysage de comptoir d’Afrique du haut de l’ancienne maison du directeur de concession ; parfums d’avant guerre, parfums d’un autre temps comme en témoigne la très veille carcasse d’un tracteur à bout de souffle. Après une petite visite au village, nous regagnons notre boutre pour rejoindre au plus court et par la mer, notre camp au Nord de l’île. Douche, baignade, apéro, farniente, rigolade et causeries nous occuperont tous jusqu’à ce que nos yeux se ferment, chacun à notre rythme. A demain !

JOUR 7 NOSY BERAFIA vers AMBARIOMENA

Après le petit déjeuner habituel et le chargement du boutre, nous partons pour environs trois heures de traversée dont une heure de plongée ou pêche avant d’arriver en fin de matinée à Ambariomena. C’est une sorte de fiord malgache tranquille comme un lac, bordé de petites plages au sable orangé, dominé par une forêt primaire dense. Ce fiord s’enfonce ensuite profondément dans un dédale de palétuviers pour finir en rivière aux pieds de monts couverts de forêt primaire. Nous installons cette fois notre camp à l’entrée de cet estuaire, puis, si la marée le permet, nous remontons plus ou moins profondément un bras de mer … l’eau se fait de plus en plus mince au milieu de cet enchevêtrement de mangroves surréalistes… la vie, pourtant intense, se fait discrète… ici, tout ou presque est nurseries, tout est étrange, fragile !

Nous retrouvons deux heures plus tard notre camp dans la lumière rasante du crépuscule. Le paysage est doré, la lumière est presque trop belle, elle nous ensorcelle… On a l’impression que tous ces verts et ces roses sont comestibles. Le soir nous retrouvera pour la dernière fois de ce voyage environnés de douceur et d’harmonie, et nous contemplerons ce que cette baie regarde depuis des siècles : des boutres, des goélettes, des aventuriers, et des pirates qui viennent se cacher des caprices de la mer. Petits brasiers fragiles dans la nuit, rires lointains, odeurs de fumée, silences, la sensation que peu de choses ont changé …. La sensation que nous ne sommes plus tout à fait les mêmes non plus.

JOUR 8 AMBARIOMENA vers NOSY BE via ANKASOBERAVINY

Aujourd’hui, lever tranquille un peu plus tard que d’habitude. Mais le voyage n’est pas fini car il nous reste quelques heures devant nous avant de rejoindre Nosy Bé. Nous ne sommes pas vraiment obligé de chasser et pêcher notre poisson aujourd’hui, et nous allons surtout chercher à visiter un site corallien particulièrement magnifique et accessible. On en profite au maximum, et ceux qui veulent se dégourdir les jambes sur une jolie plage le pourront. Apéros, tapas, souvenirs et rigolades accompagnent notre dernier repas, puis, confortablement assis sur nos tapis et nos coussins nous hissons nos voiles. Le chant des cordages, le paysage grandiose, le grincement des poulies sous l’immense vergue, les lourdes voiles de coton….Tout, comme par magie nous ramènera à la nuit des temps… pour quelques heures encore. Tranquillement poussées par ce vent thermique délicieux, nous touchons Nosy Bé dans les lumières du couchant, vers 17 h 00.

FIN DU CIRCUIT

Il faut également appuyer l’information en se servant du contenu de « prélude à un voyage en boutre », document que je vous joins à ce dossier pour plus de simplicité.

Comment s’équiper pour la marche

Eviter les tissus mal aérés tels que lycra ou tissus modernes du même genre.

Prendre des shorts en coton assez amples.

Préférer les chemises à manches courtes ou longues plutôt que les tee shirts qui sont en général trop chauds.

Prendre des dessous en coton également.

Prendre un paréo en coton léger (y’en a beaucoup à Madagascar), c’est plus pratique qu’une serviette !

Choisir des chaussures de randonnée légère ou des sandales à velcro de type « teva ». Il faut savoir que dans la boue il n’y a pas de chaussure adaptée ; c’est pieds nus qu’on est le mieux. Garder à l’esprit que dans tous les cas les chaussures doivent s’enlever et se remettre rapidement.

Plusieurs paires de chaussettes (2 à 3) en coton .

Une gourde par personne.

Un chapeau de faible encombrement à cause des branches dans les sentiers.

Un petit sac à dos de randonnée d’un volume d’environ 15 l.

Une crème solaire bien pénétrante (les crèmes épaisses sont spectaculaires mais très inconfortable aussi avec la chaleur).

Tarifs

Sur la base de 3 personnes minimum et 8 personnes maximum

3 personnes : 150 euros/ jour/ pers

De 4 à 8 personnes : 125 euros/ jour/ pers

Promotion pour les mois de mai et septembre

3 personnes : 120 euros/ jour/ pers

De 4 à 8 personnes : 100 euros/ jour / pers

Circuit de 10 Jours Les Yeux bleus des Radamas

JOUR 1 ANKIFY ou Nosy Be vers ANJIABE :

6h00 du matin, embarquement à bord du boutre. Nous prenons le petit déjeuner sur notre bateau pour profiter au mieux du calme matinal. Nous remontons l’ancre vers 6h45 pour environ trois heures trente de traversée avant de rejoindre notre premier site de plongée. C’est notre premier jour également, et trouver du poisson n’est pas encore une nécessité. C’est donc surtout pour le plaisir des yeux que nous plongeons en apnée au dessus de nos premiers coraux (plongée entre deux et cinq mètres de profondeur). Chacun prend sa place à sa façon, nous sommes vraiment partis, nous sommes en pleine brousse, et l’immense Grande Terre n’est plus un paysage lointain. Vers 11 h00, nous repartons vers le Sud pour rejoindre notre premier bivouac. Le vent thermique quotidien vient de se lever, et c’est à la voile (si le vent est dans le bon sens !) ou au moteur que nous rejoignons notre premier bivouac. Anjiabé est une longue plage de sable blanc bordée par une cocoteraie abandonnée. Un site aux marées basses extraordinaires où vivent plusieurs dizaines d’espèces d’oiseaux, pour la plus part endémiques (uniquement présents à Madagascar). Nous déjeunons à bord, au dessus d’un lagon damé de bleus et de verts . Débarquement vers 14h00, et, après une bonne douche à l’eau douce au puits du coin, petite balade pour découvrir un peu mieux ce qui nous entoure et ce qui nous attend demain : une montagne verdoyante de 700 m de haut là bas, de l’autre côté de la baie ! Apéro dans les lumières du couchant, repas, causeries, rêveries et bonne nuit à tous !

JOUR 2 ANJIABE vers la MONTAGNE DE ANDRANOMATAVINA puis AMPORAHA

(6h00 de marche au total) Petit déjeuner à 5h30, puis, vers 6h30 nous embarquons à bord de l’annexe pour traverser une baie très abritée de 2 kms de large.

Nous débarquons 20mn plus tard sur la plage de Milorano, point de départ de notre marche du jour. L’objectif est de nous rendre sur cette très belle montagne appelée Andranomatavina (là où l’eau est abondante). Nous partons à la découverte d’une ravine sacrée particulièrement importante pour la religion Sakalava qui est de type shamanique .Protégée depuis la nuit des temps par de nombreux « fady » (tabous ), la forêt primaire y est remarquable. Après deux bonnes heures de marche, nous atteignons les pieds de cette montagne entourée de magie. Les blancs qui ont visité cet endroit hautement sacré se comptent sur les doigts des deux mains tout au plus. De gros rochers moussus, des arbres, et des sangsues….

Que du bonheur ! Ici, l’endémie végétale est très proche des 100%. Tout devient extraordinaire. Nous nous baladons tranquillement dans cet univers par facile mais splendide. Nous déjeunons au bord du torrent, et nous écoutons chacun à notre manière cette forêt absolument unique au monde.

Vers 14h00 nous commençons notre marche de retour vers Milorano où notre bateau nous attend. Pendant notre balade les marins ont changé de lieu de bivouac, et c’est dans le village d’Amporaha , tout proche, que notre nouveau campement nous tend les bras. Après 5 minutes de traversée, environnés par les lumières du couchant, nous débarquons. Rencontres de village, douche, farniente, apéro et repas. On commence à mieux se connaître, chacun sent que le voyage vient de vraiment commencer. A demain !

JOUR 3 AMPORAHA vers AMBATOFOTSY

Lever 6h00, petit déjeuner, et embarquement pour une journée encore différente. Nous longeons une côte ourlée de plages et de massifs forestiers plus ou moins intacts. On distingue parfois un hameau, quelqu’un qui marche sur une plage immense, le paysage est élégant, gracieux même. Nous plongeons en cours de route dans un univers aquatique complètement différent de l’avant veille, puis vers 11h00, à la voile probablement, nous rejoignons toujours plus au sud, Ambatofotsy. Il s’agit d’un petit village qui a la particularité, outre son charme naturel, d’abriter la demeure royale ainsi qu’un « temple » à reliques. Attention, ici rien de spectaculaire, même si nous sommes au cœur du petit royaume Sakalava sur lequel règne le roi Mohamady qui doit son nom arabe à une vieille histoire de familles, de guerres, et de rois bien sûr ! Un territoire en forme de ruban étroit de soixante dix kilomètres sur vingt. Le rôle du roi concerne essentiellement les rapports entre les hommes et le sacré ou les petits litiges dans la vie quotidienne de ces gens honnêtes, doux, gentils, fins, timide, réservés, souvent, et spontanément débridés parfois sans aucune réserve.

Nous débarquons à Ambatofotsy en début d’après midi, et nous installons notre camp au cœur de ce village calme et serein. La douche est encore différente, c’est celle du village….. Des enfants, les raphias, cette lumière tellement malgache, des rires, un chant bizarre d’oiseau invisible, le ressac de la mer en retrait, et cette immensité, partout. Le coucher du soleil n’est pas loin….Contemplation….décontraction…et le reste, comme d’habitude, ou presque.

JOUR 4 AMBATOFOTSY vers AMBARIOJEBY et retour

( 6h00 de marche au total ) Lever 5h30 , puis , après un bon petit déjeuner, nous partons vers Ambariojeby, grand village inaccessible par la route, mais représentant un bassin agricole majeur dans la région.

Au début de notre marche nous contournons un vaste bassin de mangroves avant d’attaquer quelques collines découvrant un paysage prometteur. La région est semi montagneuse, entrecoupée de raphières (ensemble de palmiers raphias), de forêts arbustives, de petits hameaux, de champs et d’histoires. Nous sommes environnés de rouges et de verts, et nous marchons sur un sentier majeur utilisé depuis des siècles par la population locale. Nous croisons des gens, des pintades, des lémuriens, des zébus, des odeurs, des curiosités, et notre lecture en filigrane de cette vie Sakalava s’étoffe encore un peu plus. Nous arrivons en fin de matinée dans ce monde où on cultive sous de grands arbres à ombrage, du café, du poivre, de la vanille,des orangers, et nous nous baladons au milieu du riz, du manioc, de l’arachide, des bananes, et de la canne à sucre. Déjeuner aux abords du village, entourés de quelques enfants curieux : ils ne voient jamais d’étranger, et notre présence étonne tout le monde ici. Nous quittons ce calme champêtre vers 14h00, car nous avons quand même deux heures et demi de marche avant de retrouver nos cocotiers. On a la tête pleine, un peu fatiguée aussi. Mais l’apéro est le bienvenu avec son cortège de gourmandises. Les lémuriens nocturnes font beaucoup de bruits, mais cela ne nous étonne plus vraiment. On parle d’aujourd’hui, on parle de demain, on parle….bonne nuit à tous !

JOUR 5 AMBATOFOTSY vers NOSY BERAFIA

Lever comme d’habitude, et vers 8h00 nous sommes à nouveau sur notre boutre qui ne demande qu’à aller de l’avant. Aujourd’hui nous allons vers la plus grande île de l’archipel des Radamas : Nosy Bérafia. Après deux heures de traversée nous plongeons aux abords de cette île juste à côté de notre point de bivouac du jour. Pêche, chasse sous marine, et baignade avant de rentrer dans le petit lagon de Maroentendry. Ce petit village est notre porte pour approcher cette vaste île au rouge bien malgache. Mais au delà de cette terre si caractéristique, Nosy Bérafia est une île vallonnée et semi boisée, tout en longueur, sans véritable hauteur ( 150 m maximum ). Depuis le début du siècle, des français, puis des indopakistanais ont dirigé de vastes projets agricoles sur cette terre très fertile.

Les échecs économiques de Madagascar et sa mise à l’écart du commerce international ont fini par émousser ces belles entreprises de développement, et Bérafia est retournée à ce qu’elle était : une île très belle, et le foyer absolu de la religion Sakalava locale . Nous y débarquons en tout début d’après midi. Farniente, petites balades causeries et baignades nous occupent jusqu’au coucher du soleil avant de déguster le restant de notre pêche du jour. Bons rêves sous les étoiles, et bon réveil !…. comme disent les malgaches.

JOUR 6 MAROENTENDRY vers MAHABO et enfin le lieu dit « LE MAGAZIN »…

(4h00 de marche au total ) Lever vers 5h00 pour profiter au mieux des températures douces du matin. Nous sommes au Nord de l’île et nous marchons vers le sud. Le quartz est à fleur de terre, parfois même des améthystes claires apparaissent .Des chauves souris frugivores par dizaines, même la journée, des petits cailles rondouillardes à quelques mètres devant nos pieds, des pigeons tout verts qui chantent bizarrement, et nos sempiternelles pintades qui s’envolent comme des faisans. Nous croisons la vie sous toutes ses formes avant d’arriver aux pied du village sacré Mahabo. C’est ici que sont enterrés tous les rois, les princes et les princesses de la ligné royale concernée. Très peu de blancs ont pu visiter cet endroit, aussi, nous aurons quelques consignes à respecter pour ne pas perturber ce lieu hautement sacré. Les manguiers sont centenaires, et certains vieillards le semblent aussi. Nous sommes au sommet de Bérafia, et la vue est imprenable….c’est splendide.

Nous déjeunons au bord de la mer juste en dessous avant de rejoindre vers l’ouest le « Magazin » qui n’en est pas un bien entendu. Il faut entendre par là un vieux terme colonial désignant les hangars de stockage de matériel et autres produits agricoles. Une bonne heure de marche au milieu du parfum des ylang-ylang , poivriers et autre vanille plus ou moins abandonnés avant de surplomber la mer où notre boutre nous attend. Nous contemplons ce paysage de comptoir d’Afrique du haut de l’ancienne maison du directeur de concession ; parfums d’avant guerre, parfums d’un autre temps comme en témoigne la très veille carcasse d’un tracteur à bout de souffle. Après une petite visite au village, nous regagnons notre boutre pour rejoindre au plus court et par la mer, notre camp au Nord de l’île. Douche, baignade, apéro, farniente, rigolade et causeries nous occuperont tous jusqu’à ce que nos yeux se ferment, chacun à notre rythme. A demain !

JOUR 7 NOSY BERAFIA vers KOTSONGONY

Après le petit déjeuner habituel et le chargement du boutre, nous quittons notre lagon pour plonger dans les environs en attendant notre heure ….. Notre heure sera celle de la marée montante, car l’étape du jour se trouve au bout d’un réseau de mangroves totalement asséché à marée basse. Nous parcourront donc ces quelques trente kilomètres qui nous séparent de l’embouchure de Kotongony en milieu de marée montante. Nous aménageons nos activités de plongée, de pêche, et de farniente en fonction de ces impératifs. Kotsongony est un hameau, un lieu dit qui nous permet d’accéder à la terre sur cette côté bordée de mangroves. L’arrivée est splendide, totalement hors du temps. Une sorte de port naturel à l’état brute aux alentours duquel nous monteront notre camp. Nous resterons deux jours ou presque, en fonction des marées, car notre objectif est tout à la fois de découvrir un nouvel univers, et de rencontrer des lémuriens aux yeux bleus ( non encore clairement répertoriés et découverts en 2003,ces animaux très calmes sont les seuls lémuriens possédant des yeux bleus. Ils sont vraiment bleu ciel, ce qui leur donne un regard particulièrement surréaliste.) Nous ne sommes pas dans une réserve , et notre rencontre avec ces lémuriens très particuliers prendra en fonction du jour et de la saison entre 1heure et 4 heures d’errance dans cette brousse généreuse. Les Sakalaves d’ici sont au cœur de la tradition shamanique locale,. On ne voit jamais de blanc par ici, jamais d’administration non plus, trop reculé, trop de récifs devant l’embouchure , trop de collines derrière, pas assez de routes….. On passe notre temps à respirer tout ça, et on peut aussi pêcher , se baigner dans un cours d’eau douce généreux, observer la vie du hameau, ou admirer tout simplement ce paysage de bout du monde. Nous sommes au plus profond du bassin des Radamas, et il faut en profiter !

JOUR 8 KOTSONGONY

Il se peut, qu’en fonction des heures de marée et de leur coefficient, nous soyons obligé de quitter Kotsongony dans l’après midi de ce huitième jour. Dans ce cas, nous irons dormir ailleurs en montant un camp « vite fait » au ras de la nuit. Bref, on s’adaptera, et cela ne changera pas grand choses au programme de nos activités prévues.

JOUR 9 KOTSONGONY vers AMBARIOMENA

Aujourd’hui nous remontons nettement vers le nord ( environ 5 heures de navigation ) pour rejoindre une sorte de fiord malgache tranquille comme un lac, bordé de petites plages au sable orangé, dominé par une forêt primaire dense. Ce fiord s’enfonce ensuite profondément dans un dédale de palétuviers pour finir en rivière aux pieds de monts couverts de forêt primaire. Nous installons cette fois notre camp à l’entrée de cet estuaire, puis, si la marée le permet, nous remontons plus ou moins profondément un bras de mer … l’eau se fait de plus en plus mince au milieu de cet enchevêtrement de mangroves surréalistes… la vie, pourtant intense, se fait discrète… ici, tout ou presque est nurseries, tout est étrange, fragile ! Nous retrouvons deux heures plus tard notre camp dans la lumière rasante du crépuscule. Le paysage est doré, la lumière est presque trop belle, elle nous ensorcelle… On a l’impression que tous ces verts et ces roses sont comestibles. Le soir nous retrouvera pour la dernière fois de ce voyage environnés de douceur et d’harmonie, et nous contemplerons ce que cette baie regarde depuis des siècles : des boutres, des goélettes, des aventuriers, et des pirates qui viennent se cacher des caprices de la mer. Petits brasiers fragiles dans la nuit, rires lointains, odeurs de fumée, silences, la sensation que peu de choses ont changé …. La sensation que nous ne sommes plus tout à fait les mêmes non plus.

JOUR 10 AMBARIOMENA vers NOSY BE via ANKASOBERAVINY

Aujourd’hui, lever tranquille un peu plus tard que d’habitude. Mais le voyage n’est pas fini car il nous reste quelques heures devant nous avant de rejoindre Nosy Bé. Nous ne sommes pas vraiment obligé de chasser et pêcher notre poisson aujourd’hui, et nous allons surtout chercher à visiter un site corallien particulièrement magnifique et accessible. On en profite au maximum, et ceux qui veulent se dégourdir les jambes sur une jolie plage le pourront. Apéros, tapas, souvenirs et rigolades accompagnent notre dernier repas, puis, confortablement assis sur nos tapis et nos coussins nous hissons nos voiles. Le chant des cordages, le paysage grandiose, le grincement des poulies sous l’immense vergue, les lourdes voiles de coton….Tout, comme par magie nous ramènera à la nuit des temps… pour quelques heures encore. Tranquillement poussées par ce vent thermique délicieux, nous touchons Nosy Bé dans les lumières du couchant, vers 17 h 00.

INFO

Comment s’équiper pour la marche

Eviter les tissus mal aérés tels que lycra ou tissus modernes du même genre.

– Prendre des shorts en coton assez amples.

– Préférer les chemises à manches courtes ou longues plutôt que les tee shirts qui sont en général trop chauds.

– Prendre des dessous en coton également.

– Prendre un paréo en coton léger (y’en a beaucoup à Madagascar), c’est plus pratique qu’une serviette !

– Choisir des chaussures de randonnée légère ou des sandales à velcro de type « Teva » ou autre. Il faut savoir que dans la boue il n’y a pas de chaussure adaptée ; c’est pieds nus qu’on est le mieux. Garder à l’esprit que dans tous les cas les chaussures doivent s’enlever et se remettre rapidement.

– Plusieurs paires de chaussettes (2 à 3) en coton .

– Une gourde par personne.

– Un chapeau de faible encombrement à cause des branches dans les sentiers.

– Un petit sac à dos de randonnée d’un volume d’environ 15 à 20 l.

– Une crème solaire bien pénétrante (les crèmes épaisses sont spectaculaires mais très inconfortable aussi avec la chaleur).

– Un spray anti moustique .Sur ce, pas de panique ! Les moustiques ne représentent pas un enfer dans notre région. Il s’agit juste d’améliorer son confort dans certaines situations, pas plus.

Exemple Circuit 11 Jours

JOUR 1 Nosy-Bé / Anjiabé

Nous embarquons à bord d’un boutre Sakalava ou d’une grande pirogue traditionnelle à voile (en fonction de votre choix ! ) pour partir à la découverte d’une région où la mer représente la seule voie d’accès. Rendez-vous à 6h45 dans nos locaux au bord de la plage pour un petit déjeuner sympa. Nous quittons Nosy Bé pour la petite Île d’Ankazoberavina (1h45 de traversée tranquille). Baignade, plongée apnée et découverte d’un monde sous-marin incroyablement riche et varié, gentil et coloré. Puis après une courte traversée, atterrissage à Anjiabé, longue plage de 3km bordée par une cocoteraie semi-abandonnée, un site aux marées basses extraordinaires. C’est là que nous bivouaquons. Après un apéro et un repas de fruits de la mer, sieste, baignade et pour ceux qui le désirent, ballade pédestre pour observer les nombreuses espèces d’oiseaux, pour la plupart endémiques à Madagascar. Couché de soleil, apéro, repas… Et bonne nuit !

JOUR 2 Anjiabé / Antambao

Départ matinal pour deux à trois heures de traversée, longeant une côte splendide au relief varié et boisé. Nous plongeons en cours de route sur un site tout à fait différent de la veille. Puis, à la voile ou au moteur, nous poursuivons notre voyage vers Amtambao. Il s’agit d’un bras de mer apparemment inaccessible car barré à marrée basse par des bancs de sable. La poésie de l’endroit est indescriptible. Nous bivouaquons au bord d’une lagune sur un promontoire sableux planté d’arbustes et de cocotiers. La forêt typique de cette région est là, juste à coté. Derrière, en retrait, un marais où il est facile d’observer les hérons chevelus, pigeons verts, falculies mantelées, pintades sauvages, sarcelles et râles de Cuvier. A partir du site, deux bras de mer serpentent entre les palétuviers vers l’immensité forestière et… les crocodiles. L’après-midi, baignade ou petite ballade aux alentours du village voisin. Le soir, apéro, repas et excellente soirée à la lumière des lampes tempêtes.

JOUR 3 Antambao

Lever free (pour une fois!) sauf pour ceux qui veulent observer la pintade mythrée dans ses déambulations matinales. la journée s’organise en fonction de l’esprit et de l’envie du groupe : Grande balade aux alentours, reconnaissance de rivière (en fonction des heures de marée), visite d’un autre village, plongée, pêche, farniente, etc…

JOUR 4 Antambao / Nosy Ambariopôtaka

Départ en fonction de la marée, plus ou moins tôt le matin, vers l’Île la plus au Nord de l’archipel des Radama. (1h3O de traversée). Nosy Ambariopôtaka culmine à 166 mètres d’altitude et compose un paysage nouveau. le sable blanchit et nous bivouaquons face à l’immensité océane du canal du Mozambique. Juste à côté, un petit hameau et une ou plusieurs coques de boutres en construction reposent sur un lit de pervenches roses’ et blanches. André, le charpentier Sakalava les construit selon des traditions séculaires. le tout est bordé par un lagon de rêve et un bout de forêt primaire sur son versant opposé. Plongée sous-marine, ballade pédestre dans l’Île, farniente.

JOUR 5 Nosy Ambariopôtaka / Nosy Berafia

Après un lever bien matinal, nous nous rendons vers Nosy Berafia (45min), la plus grande Île de l’archipel des Radama (2500 ha). la moitié Sud est couverte de plantations plus ou moins abandonnées (café, poivre, ylang-ylang, piment), elles mêmes dominées par de grands arbres ombriers. Des chauves-souris énormes et frugivores par dizaines, des pigeons verts, des parfums enivrants, la maison coloniale du « commandeur » de cette ex-concession et un grand village. Tout pour nous plonger dans un charme exotique et colonial des années 20. Plongée sur un site encore différent et très riche. Visite d’une ancienne et petite distillerie de brousse. Découverte de cette Île étonnante à pied. Réassortiment de quelques unes de nos bases alimentaires.

JOUR 6 Nosy Berafia / Nosy Antanimora

Embarquement le matin vers cette Île isolée dont le nom signifie en malgache « la terre facile ». Souvent déserte, Antanimora est parfois habitée par des plongeurs de concombre de mer II qui l’espace de quelques jours, jettent sur cette Île une ambiance de chercheurs d’or. leurs sourires et leurs cheveux blanchis par le soleil salé du large, en disent long sur leur vie de nomades des mers. Nous nous promenons dans cette curieuse atmosphère, le long des filaos (conifères tropicaux) et nous escaladons des pentes herbeuses dont les aloës épars et les bouquets de manguiers placent notre imagination confondue entre Afrique et Mexique… le panorama est grandiose et troublant. Plongée et pêche sous-marine aux abords de l’île. Ballade et escalade sur les hauteurs.

JOUR 7 Nosy Antanimora / Ankatafa

Levé du soleil sur ce paysage grandiose que nous avons contemplé hier. Nous organisons la matinée en fonction des contraintes du circuit: quête de nourriture, réapprovisionnement en eau, lessive, promenade, baignade, farniente… Nous partons l’après-midi vers le village d’Ankatafa. Normalement nous avons du vent et le trajet dure 2 heures environ à la voile. Arrivée en fin d’après-midi dans un cadre apparemment moins idyllique. Fini le sable, place aux galets et aux palétuviers. nous campons dans le village, légèrement en retrait de la mer. Nous venons de changer de monde, nous sommes dans l’univers des « tanety » , sortes de collines qui, comme des vagues semblent partir à l’infini. la forêt parait absente, mais faisons confiance au guide; nous allons découvrir les secrets jalousement gardés par ces collines austères. Apéro, repas… Bonne nuit.

JOUR 8 Ankatafa

Vers 6hoo, nous partons en randonnée dans la région. Ici, la forêt et les rizières courent sur des kilomètres entre deux collines. Véritables touffes de verdure minces et longues qui abritent quantités de pintades, pigeons verts, rapaces et autres oiseaux plus discrets. les Sakalava de cette région sont différents de leurs voisins plus au Nord. Plus réservés, ils vivent dans un monde plus âpre, moins simple, et l’immensité omniprésente qui les entoure les a façonné à l’image des palétuviers: souples et humbles. l’après)midi se déroule en fonction de ses rencontres et ses envies car à ce stade de notre voyage, nous sommes vraiment ensemble dans la même histoire…

JOUR 9 Ankatafa / Tsangazira

Nous embarquons de bonne heure vers le Nord pour passer la partie Est du bassin des îles Radama. Nous plongeons en cours de route sur des sites étranges dont le corail ressemble à des roses des sables… En fonction de la pêche, nous reprenons notre route plus ou moins tard dans la matinée vers Tsangazira. Il s’agit d’une plage tranquille bordée de cocotiers aux abords d’un petit village tranquille. les gens y cultivent du riz, du manioc, du maïs et leur gentillesse est encore une fois une bouffée d’espoir dans ce monde. la région est montagneuse, ce qui offre des points de vue faciles d’accès et magnifiques sur l’archipel des Radama.

JOUR 10 Tsangazira / Ambariomena

Départ le matin et plongée en cours de route (2 ou 3 heures de traversée). Arrivée en fin de matinée à Ambariomena, sorte de fjord malgache tranquille comme un lac bordé de petites plages de sable orangé, dominé par une forêt abrupte sillonné par des langues de grès rosées. Ce bras s’enfonce ensuite profondément dans un dédale de palétuviers pour finir en rivière aux pieds de monts couverts de forêt primaire. Nous installons notre camp dans un petit village adorable et, en fonction des marées, l’après-midi, nous remontons le bras de mer en pirogue ou nous nous promenons à pieds dans ce lieu où les verts et les roses chantent haut l’harmonie. le soir apéro, repas sous les étoiles et bonne nuit, bercés par les sons du village.

JOUR 11 Ambariomena en passant par Marotony vers Madirokely (Nosy Bé)

Départ de bonne heure comme d’habitude pour une journée pleine de surprises. Nous plongeons en cours de route pour nous rafraîchir et attraper éventuellement de quoi faire une gourmandise. Nous en profitons pour voir ce que nous n’avions pas vu à l’aller. La baie qui abrite le beau village de Marotony ( » beaucoup d’arbres sacrés personnels » en langue Sakalava ) nous retiendra une heure ou deux en fonction de nos envies et de la marée…Nous mangerons au bord d’une île aux dessous magnifiques, histoire de graver un peu plus profondément dans nos mémoires ces merveilleuses couleurs sous marines. Vers 14 h00 nous enverrons les voiles pour parcourir les trente kilomètres qui nous séparent de Nosy Bé. Des heures savoureuses au milieu d’un paysage grandiose…le bruissement de l’eau contre le flotteur, le chant de l’étrave … entre ciel et mer, mi oiseau et mi bateau, poussés par les rayons dorés d’un soleil couchant toujours différent nous rejoindrons Nosy Bé vers 17h00.

TARIFS

Boutres

Tarif indiqué / jour / pers

Demi-tarif pour les enfants de moins de 12 ans

– à partir de 3 Personnes: 115 €

– 2 personnes: 135 € (ALEFA s’engage à ramener le tarif à 115 € /J / pers en boutre dans le cas où d’autres personnes se joignent au circuit. Le trop perçu est alors remboursé)

– 1 personne: 270 € (ALEFA s’engage à ramener le tarif à 115 € /J / pers en boutre dans le cas où d’autres personnes se joignent au circuit. Le trop perçu est alors remboursé)

– Sortie à la journée (A partir de 3 personnes) : 70 €

Les boutres accueillent jusqu’à 12 personnes maximum en voyage de 4 à 24 jours. 16 personnes maximum en voyage de moins de 4 jours

Pirogues

Tarif indiqué / jour / pers

Demi-tarif pour les enfants de moins de 12 ans

– à partir de 3 Personnes: 95 €

– 2 personnes: 125 € (ALEFA s’engage à ramener le tarif à 95 € / jour / personne en pirogue dans le cas où d’autres personnes se joignent au circuit. Le trop perçu est alors remboursé)

– 1 personne: 250 € (ALEFA s’engage à ramener le tarif à 95 € / jour / personne en pirogue dans le cas où d’autres personnes se joignent au circuit. Le trop perçu est alors remboursé)

– Sortie à la journée (A partir de 3 personnes) : 60 €

Nos 2 pirogues sont de taille et de capacité différentes. Elles acceptent respectivement 4 et 10 personnes maximum pour des voyages de 2 à 24 jours

Annulation / prépaiement:

Annulation de la part d ‘ALEFA: Si ALEFA doit annuler un circuit pour quelque motif que ce soit, l’acompte de 30% sera intégralement remboursé. / Annulation de votre part: En cas d’annulation de votre part dans un délai de 60 à 18 jours : 30% du prix du voyage sera retenu. 17 à 5 jours : 50% du prix du voyage. A moins de 5 jours du départ, 100% du prix du voyage.

Arrhes à déposer: 30%






    Région(s) croisière

    • Nosy-Be

    Pourquoi Alefa ?

    Avec ALEFA, au ras de la mer et au plus près d’une brousse extraordinaire, nous irons là où les autres ne vont pas, à la rencontre d’un grand Madagascar profond, magnifique et méconnu.

    Type Etablissements

    Croisières
    Croisières Nosy-Be

    Région croisières

    Nosy-Be

    Map

    Madirokely, Nosy Be 207 Madagascar

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