Il est impossible de parler de Madagascar sans parler de lémuriens. Les deux sont indissociables. Un voyage à Madagascar permet d’admirer cette faune merveilleuse.
L’île rouge abrite 32 espèces de lémuriens, toutes endémiques. De nombreux chercheurs et touristes des quatre coins du monde viennent pour admirer ce primate. Sachez en effet que les lémuriens n’existent qu’à Madagascar, à part quelques individus exposés dans les zoos à l’étranger.
Parmi les plus petits, les microcèbes sont de la taille d’une souris. Le plus grand est l’Indri Indri. Le plus connu est le maki ou lemur catta avec sa queue annelée noire striée de blanc ou blanche striée de noir, comme vous voulez. L’aye-aye est abattu sans hésitation par la population autochtone qui pense que cette créature étrange lui porte malheur. Il y a aussi le Propithèque de Verreaux connu sous la drôle appellation de lémurien dansant. Cette espèce marche en effet avec ses deux pattes arrière.
Ces mammifères sont arboricoles et herbivores : les fruits, feuilles, fleurs, tiges et bourgeons sont leurs repas préférés. Certaines espèces comme l’aye-aye se nourrissent d’insectes. Diurnes ou nocturnes, solitaires ou en groupe, les lémuriens colonisent divers endroits de l’île, allant des forêts denses humides de la partie nord aux forêts denses sèches de la partie sud.
Sans ses lémuriens, Madagascar n’est plus Madagascar. Quoique sans prédateur naturel, la plupart d’entre eux sont en danger d’extinction. La principale menace est malheureusement l’homme. Les feux de végétation, le défrichement et la surexploitation forestière détruisent leur habitat naturel. S’y ajoute la chasse.
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