Madagascar fait partie des pays les plus intrigants dans le marché du tourisme mondial. Cela forge sa popularité. L’île est tellement connue par ses hôtels, ses monuments, ses espèces animales endémiques et ses valeurs traditionnelles. Le reflet de son paysage est d’une forte attirance. Sa capitale, la ville d’Antananarivo, est en mesure de recevoir de nombreux visiteurs par sa grande capacité hôtelière. Faisons le tour de quelques-uns de ses quartiers et de leurs infrastructures.
Les deux tunnels de Tana
Les tunnels font partie intégrante du paysage malgache. Ils sont nombreux à garnir les circuits ferroviaires de Madagascar. Dans Madagascar capitale, Tana, le tunnel d’Ambanidia était jadis baptisé Cayla. Il portait alors le nom de l’ancien gouverneur général de l’île (1930 – 1939, 1940 – 1941). Son étude a débuté en 1924. Sa construction a duré 6 années, de 1932 à 1938.
Quant au tunnel d’Ambohidahy, il s’appelait le tunnel Garbit. Hubert Garbit était le gouverneur général de Madagascar entre août 1914 et septembre 1917, puis entre mai 1920 et mars 1923. Le perçage du tunnel durait dix ans, entre 1914 et 1924.
Analakely, un quartier en perpétuelle évolution
Ce quartier du centre-ville de Tana abrite l’avenue de l’Indépendance. C’est le théâtre de différentes manifestations. L’Hôtel de Ville qui vient d’être rénovée, ou plutôt reconstruite, était déjà sur place en 1936. La place d’Anjoma, elle, abrite le marché. Auparavant aménagée par Cayla (toujours) en 1932, elle s’appelait la place Flacourt. Ces derniers temps, elle a connu quelques réaménagements.
Les ponts d’Antananarivo aussi se transforment
La rivière d’Ikopa traverse la capitale de Madagascar, Antananarivo. De nombreux ponts ont alors été créés pour enjamber ce cours d’eau. Andohatapenaka, Anosizato, Mandroseza, Tanjombato avec son pont Bailey inauguré en 1997. Leur particularité commune, c’est leur discrète transformation avec le temps. Ils se désossent progressivement au profit des vandales, tout comme les panneaux de signalisation. Les rambardes des ponts d’Anosizato et d’Andohatapenaka disparaissent au point d’en faire des victimes. En ce qui concerne le pont de Tanjombato, bon nombre d’éléments sont partis. Les boulons de raccord portent des traces suspectes de vaines tentatives de déboulonnage (nocturnes,sans aucun doute).
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